DOSSIER : 1995-2001, le bilan désastreux du FN dans les villes.

Publié le par Les Socialistes d'Ussel

Photo : ville de Toulon

Photo : ville de Toulon

L'exemple de TOULON.

 

 

En juin 1995, Jean-Marie Le Chevallier, fidèle lieutenant de Jean-Marie Le Pen, conquiert la mairie, succédant à une droite (RPR) aux pratiques clientélistes éprouvées.

 

Des associations choisies pour leur engagement partisan

 

L’objectif du nouveau maire : la limitation des coûts de fonctionnement et d’investissements. Sous couvert de réductions budgétaires drastiques, les subventions accordées aux associations diminuent.Des subventions importantes sont accordées à des associations proches de l'extrême droite, comme le Cercle National des Combattants ou Fraternité Française, qui comptent parmi les satellites du FN

 

La culture sacrifiée, les quartiers délaissés

 

Il engage une lutte "contre une culture élitiste" et pour une culture provençale (l'affaire de la Fête du Livre de la ville de 1996 où le maire de Toulon a trouvé indésirable la présence de Marek Halter lors de ce salon ou encore lorsqu'il a fait raser la sculpture-fontaine contemporaine de l'artiste René Guiffrey - sans en informer l'artiste -  pour y planter ... un olivier "symbole de la civilisation provençale"). De même, au sein de l'exécutif régional, les élus frontistes prennent systématiquement position contre le Fonds Régional d'art contemporain car ils s'opposent à toute forme de coopération culturelle avec le bassin méditérranéen.

La politique de la ville est décriée et abandonnée au prétexte qu'elle favoriserait la "déviance sociale" tout comme l'interventionnisme économique, la formation ou le soutien aux entreprises et au tissu associatif. 

 

Une gestion financière désastreuse

 

A Toulon, les personnes en difficulté pâtissent des effets d'une politique minimaliste. Derrière l'illusion d'une gestion financière rigoureuse, transparaissent des dépenses excessives. L'accroissement des déficits en investissement retarde le développement de la ville. La politique de proximité trouve rapidement ses limites dans une ville en manque de perspectives. 

Au fil des mois, la situation se dégrade et le déficit se creuse. Les élus frontistes reviennent peu à peu sur leurs engagements. Dès 1996, la taxe d'habitation connaît une augmentation sensible et la taxe professionnelle est portée au maximum du taux autorisé. Le temps, pour Jean Marie Le Chevallier, d'annoncer une hausse des impôts de 5.5% aussitôt estimée à 7.2% par le socialiste Christian Goux. 

 

Le Maire mis en examen

 

Epoque peu glorieuse de l'histoire de la ville qui se soldera par la mise en examen du premier magistrat de Toulon et de certains de ses adjoints mettant à bas le fameux slogan "Mains propres, têtes hautes!". 

De surcroît, des querelles intestines viendront perturber la majorité municipale. 

associations proches de l’extrême droite, comme leCercle national des combattants ou Fraternité française,qui comptent parmi les satellites du FN.
La culture sacrifiée, les quartiers délaissés
Il engage une lutte
« contre une culture élitiste » 
 et pourune culture provençale (l’aaire de la Fête du Livre de laville de 1996 où le maire de Toulon a trouvé indésirablela présence de Marek Halter lors de ce salon ou encorelorsqu’il fait raser la sculpture-fontaine contemporainede l’artiste René Guirey – sans en informer l’artiste –,pour y planter... un olivier,
« symbole de la civilisationprovençale » 
). De même, au sein de l’exécutif régional,les élus frontistes prennent systématiquement positioncontre le Fonds régional d’art contemporain (FRAC). Ilss’opposent à toute forme de coopération culturelle avecle bassin méditerranéen.La politique de la ville est décriée et abandonnée auprétexte qu’elle favoriserait la
« déviance sociale » 
, toutcomme l’interventionnisme économique, la formationou le soutien aux entreprises et au tissu associatif.
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