DOSSIER : 1995-2001, le bilan désastreux du FN dans les villes.

Publié le par Les Socialistes d'Ussel

DOSSIER : 1995-2001, le bilan désastreux du FN dans les villes.

L'exemple de MARIGNANE

 

Clientélisme et discriminations

 

Comme dans les autres municipalités frontistes, le maire affiche quatre priorités : "préférence nationale", sécurité, baisse d'impôt et "restauration culturelle".

Côté sécurité, les brigades de nuit, avec des casquettes, rangers et treillis noirs, recrutent dans les milieux proches de l'extrême-droite. Formées par des gros bras maison, elles entretiennent la peur, provoquent les jeunes et multiplient les contrôles au faciès, comme à Vitrolles ou Orange.

 

Finances en berne

 

Les impôts locaux augmentent. Le rapport de la Chambre Régionale des comptes est particulièrement accablant : aucune "restructuration des services", "diminution de l'autofinancement", "augmentation importante du poids de la dette" qui atteint près de 44 millions d'euros, "trop forte augmentation des charges courantes par rapport aux recettes de fonctionnement"...

Les charges de fonctionnement courant ne cessent de progresser, pour atteindre près de 9%, tandis que les dépenses nettes de personnel explosent : 64% des charges de fonctionnement , en 2003. La Chambre Régionale des comptes fustige également des "avantages en nature" concernant les véhicules de fonction - 33 véhicules acquis entre 1998 et 2001-, l'attribution "d'avantages dans des conditions irrégulières", notamment des logements de fonction attribués "à titre gratuit".

 

Corruption !

 

Daniel SIMONPIERI écope d'une peine d'un an de prison avec sursis, en 2011 et de cinq années d'inéligibilité, pour harcèlement moral, à l'encontre d'un employé municipal d'origine marocaine. Il est sanctionné également pour favoritisme, fausses factures et emploi fictif. Un conseiller municipal de l'opposition va jusqu'à publier "une liste d'emplois familiaux" sur laquelle figurent les noms de 17 personnes ayant bénéficié d'embauches et qui se trouvent directement liées à des élus ou à la famille du maire.

En 1998, à son tour, le Tribunal Administratif se voit à son tour contraint d'intervenir dans une affaire de subvention préférentielle et d'attribution d'un local à l'association Fraternité Française.

Publié dans Politique Nationale

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